Pauline Di Valentin réalise des dessins à l’encre sur papier mettant en scène des architectures perdues au milieu d’une végétation abondante. Elle a étudié le graphisme à l’école Auguste Renoir (Paris) puis a intégré l’ESAD de Reims.
Ses dessins s’inspirent largement du cinéma et de la photographie et sont comme autant d’arrêts sur image, laissant ainsi la scène en suspension et le spectateur dans le suspense, libre d’en imaginer l’avant et l’après.
L’encre, diluée, estompée, permet des effets marbrés, de transparences ou de dégradés. Et c’est principalement dans une palette de roses et de verts que l’univers architectural et végétal de ces lieux imaginaires se diffusent dans le papier. D’une image à l’autre, on retrouve une résonance, entre les variétés de plantes et d’arbres, les architectures, les couleurs, les objets, les personnages qui semblent se répondre.
Les architectures et les intérieurs nous renvoient une fois en Italie, une autre au Japon ou encore en Californie, mais ce sont des ambiances qu’elle cherche à produire au travers de toutes ces scènes. On peut parfois y sentir une tension, un moment de basculement qui nous ouvre alors à l’aspect narratif qu’elle affectionne.