Dominique Mulhem est un peintre français né à Neuilly-sur-Seine en 1952. Il a fait ses études à l’École nationale des Beaux-arts de Paris où il enseigne les techniques de peinture à l’aérographe.
Tout d’abord, à partir de 1970, il expose sa peinture hyperréaliste d’inspiration surréaliste, d’abord en France et ensuite en Amérique du sud et du nord où il voyage pendant plusieurs années.
Puis, en 1979, il a été le premier artiste multimédia à introduire l’holographie dans ses peintures.
Ainsi, il écrit le premier livre français sur la technique de la peinture à l’aérographe pour les éditions Borneman en 1981.
Ensuite, c’est en 1983 qu’il expose à pékin dans le musée de l’holographie.
Sept ans plus tard, en 1990, il expose pour l’inauguration du musée de l’holographie à Washington.
De plus, en 1997, il édite un nouveau livre sur la technique de peinture à l’aérographe.
En 2001, il crée l’hyper-pointillisme, une fusion entre l’hyperréalisme et le pointillisme où une accumulation de points en forme de galets donnent avec le recul une image réaliste.
Puis il écrit en 2004, son troisième livre sur la technique de l’aérographe consacré au body-art, tatouage et maquillage.
Enfin, en 2010, il expose à nouveau à pékin, puis à Séoul.
Son univers Pop est intimement lié à sa culture picturale des grands maîtres dont il se rapproche par l’exigence de la technique et l’élégance de l’interprétation. Généralement, les thèmes abordés sont la vie des gens et les choses.
Dominique Muhlem est un artiste français précurseur d’un nouveau mouvement artistique le Nouveau Pop Art, NPA. En effet, il participe aux grandes Foires Internationales et ses oeuvres sont présentes dans de nombreux musées internationaux.
L’holopeinture :
Pour comprendre la technique de réalisation : l’artiste sculpte d’abord ses holopeintures dans un programme de modélisation 3D, comme ceux utilisés dans le cinéma pour les films 3 D en image de synthèse. Elles sont ensuite peintes et texturées. Puis sont faites à partir de cette sculpture numérique une série d’images multifocales pour avoir la représentation en relief dans l’espace. La série est composée de 36 à 72 images différentes, ce qui prendre plusieurs jours à l’ordinateur pour les calculer. Enfin elles ont entrelacées suivant les formats dans des lignes plus ou moins fines pour avoir le master de l’image virtuelle dans l’espace. L’entrelacement demande d’avoir des facteurs précis et nombreux. Le nombre d’informations est si important qu’une holopeinture terminée peut atteindre plusieurs centaines de millions de pixels.
Pour l’image, elle est imprimée avec une imprimante spéciale à une résolution extrêmement élevée et des encres pigmentées garanties dans le temps sur un papier conforme à la norme ISO 9706. Puis, l’image est laminée avec la technique du collage sous verre acrylique avec un réseau lenticulaire, la précision du calage de l’ordre de 1/100ème de millimètre. Toutes ces étapes, de la conception à la réalisation finale sont entièrement réalisées par Dominique Muhlem.